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PROMISCUITÉS : INTERLUDE

Court récit de l'installation plastique, matérialisant l'instant suspendu entre les deux parties de Promiscuités.

Extrait :


Que l’on imagine deux pièces successives. Assez vastes et cubiques.Elles sont précédées d’une autre beaucoup plus exiguë. Dans cette pré-salle, ce hall miniature inversé. Inversé car il n’introduit nulle part, mais permet plutôt de sortir de tout. C’est une introduction sensorielle au no man’s land, à l’abstraction. Pour ce faire, un truchement plastique ferait que sans ouverture et sans source lumineuse le visiteur aurait l’impression d’être au centre même de la lumière qui se génère. Par une fausse paroi au plafond qui serait une toile polymère traitée avec produits spéciaux dont les noms et effets particuliers seraient fastidieux à énumérer. Par un faux plafond donc se diffuserait une lumière pulsante qui se reflèterait sur les murs traités avec un mélange d’enduits chimiques et naturels composés par l’artiste dit plasticien. Ce mélange permett de générer des réflexions qui donne au visiteur l’impression de traverser une nappe de brouillard.


Salle 1 :

Lorsque l’éblouissement, l’aveuglement du mini hall se dissipe, le visiteur a tout d’abord l’impression d’être dans une obscurité totale et se demande bien à quel événement sonore ou visuel il va être soumis. Puis les rétines s’habituent et l’obscurité totale se mue en pénombre. Il commence à découvrir qu’il est au centre d’une gigantesque fresque sur trois des quatre murs de cette pièce.

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